FOIRE AUX
QUESTIONS
Au cours de mes recherches et de mon cheminement personnel, j'ai constaté une vérité qui dérange : une personne peut faire tous les efforts spirituels qu'elle veut pour obtenir ce qu'elle désire ou manifester la vie qu'elle rêve, mais son corps peut être le premier blocage, le premier obstacle.
Rempli de charges lourdes, dérèglé, complètement déstabilisé, il devient un corps mécanique qui perd sa fonction organique et divine. Un corps coupé de son essence ne peut porter aucune intention, aucun rêve, aucune manifestation vers la matière.
Les maladies, les troubles gynécologiques trouvent leur origine dans une symbolique émotionnelle et énergétique, dans un espace invisible de l'être que personne ne voit et pourtant, c'est là que se trouvent les causes véritables.
Il n'est plus possible d'envisager un futur sans la conscience de l'invisible. Il n'est plus possible de maintenir une médecine vide de sens.
Queenshira va plus loin qu'une simple solution de bien-être. C'est un acte politique, spirituel, révolutionnaire.
La réappropriation de notre matrice sacrée, de notre vagin, de notre système reproductif qui a été attaqué depuis des siècles et des siècles, est un acte de souveraineté féminine.
C'est la raison pour laquelle nos produits tournent autour de ce centre vital : parce que derrière ce ventre, il y a des centres énergétiques.
Derrière un vagin, il y a des centres énergétiques. Derrière un clitoris qui a été excisé, il y a un message, celui d'une guerre millénaire contre le pouvoir féminin.
Le ventre de la femme abrite le chakra sacré (Svadhisthana), siège de la créativité, de la sexualité, des émotions et du plaisir. C'est aussi le Dan Tien inférieur en médecine chinoise, le réservoir du Jing (essence vitale), de notre force de vie primordiale.
Le yoni, notre temple sacré , n'est pas qu'un organe reproductif. C'est un portail énergétique, un point de connexion entre le ciel et la terre, entre l'esprit et la matière. C'est de là que naît la vie, de là que jaillit notre pouvoir de manifestation, de là que s'écoule notre Shakti, notre force créatrice divine.
Depuis des millénaires, ce pouvoir a été diabolisé, mutilé, violé, contrôlé, censuré.
On a coupé des clitoris pour tuer le plaisir. On a cousu des vagins pour contrôler la sexualité. On a brûlé des femmes qui connaissaient les plantes et les cycles. On a transformé notre sang menstruel en honte. On a fait de notre corps un objet, jamais un sanctuaire.
Et maintenant, on nous bombarde de tampons blanchis au chlore, de serviettes bourrées de produits chimiques, de pilules contraceptives qui détruisent notre équilibre hormonal, de cosmétiques intimes qui tuent notre flore sacrée. L'attaque continue, elle a juste changé .
Se réapproprier sa sexualité, ce n'est pas juste retrouver du plaisir même si c'est déjà énorme.
C'est retrouver son pouvoir de création, son pouvoir de manifestation, son pouvoir de dire NON et de dire OUI avec tout son corps.
Une femme qui maîtrise son énergie sexuelle maîtrise sa vie.
L'énergie sexuelle, cette Kundalini qui dort lovée à la base de la colonne, c'est le carburant de toutes nos créations. Les mystiques tantriques le savaient. Les alchimistes le savaient. Les prêtresses des temples le savaient. Et on nous l'a caché.
Quand une femme purifie son yoni, elle libère des mémoires cellulaires de traumas sexuels, d'abus, de honte, de contrôle. Elle libère les empreintes énergétiques de tous les partenaires qui l'ont traversée. Elle purifie le temple.
Quand une femme réaligne son énergie vitale à travers les plantes adaptogènes et aphrodisiaques, elle réveille son feu sacré. Elle se reconnecte à sa nature cyclique, à sa puissance lunaire, à son magnétisme naturel.
C'est un acte d'affirmation. Un acte de rébellion. Un acte de souveraineté féminine.
Mais au-delà du corps physique, Queenshira pose des questions que toute femme consciente doit se poser :
Quel est l'impact de nos hormones sur nos émotions et notre énergie ? Les hormones ne sont pas que des molécules chimiques : elles sont les messagères de notre état intérieur, les traductrices de nos blessures émotionnelles dans le corps. Un déséquilibre hormonal n'est jamais uniquement "physique" c'est toujours aussi un signal énergétique et émotionnel.
Notre cycle menstruel est un oracle, un baromètre de notre santé holistique.
Quel rôle joue notre bien-être corporel dans la réalisation de notre légende personnelle ? Le corps est le véhicule de l'âme. Si ce véhicule est en panne, en mode survie, constamment épuisé ou enflammé, comment l'âme peut-elle accomplir sa mission ? Notre bien-être physique n'est pas un luxe, c'est la fondation sur laquelle tout le reste repose. On ne peut pas manifester depuis un corps en guerre contre lui-même.
Pourquoi certaines choses n'arrivent jamais, alors que nous avons prié pour ? Parce que la prière ne suffit pas si le corps reste fermé, si le bassin sacré reste bloqué, si l'énergie vitale stagne dans des mémoires traumatiques ou des charges émotionnelles non libérées. La manifestation nécessite une circulation fluide de l'énergie à travers tous les plans d'existence spirituel, émotionnel, ET physique.
Un yoni bloqué = un chakra sacré bloqué = une capacité de manifestation bloquée.
Une femme à cette époque peut-elle s'en sortir sans une connaissance minimum sur elle-même, sur sa structure émotionnelle et énergétique ? Non. L'ignorance n'est plus une option. Nous vivons dans un monde qui tente constamment de nous déconnecter de notre essence, de notre corps, de notre pouvoir. La connaissance de soi — corps, émotions, énergie, cycles est devenue un acte de résistance, un acte révolutionnaire.
Connaître son corps, c'est reprendre son pouvoir.
